La plasticité du cerveau
Notre cerveau n’est pas un réseau rigide. Il n’est jamais défini une fois pour toutes. Il est capable d’apprentissage, de plasticité cérébrale. Lorsque nous sommes éveillé, il reçoit d’énormes quantités d’informations. De nouvelles connexions se forment ou se renforcent entre nos neurones lorsque nous apprenons quelque chose. Ces synapses, qui relient les neurones à leurs voisins, sont les supports physiques de la mémoire. Plus un signal est intense ou répété, plus elles demanderont de l’énergie et prendront de la place. Mais seule une petite partie de la masse de signaux que nous traitons pendant la journée se stocke dans la mémoire long-terme. Les plus importants. Le sommeil, en coupant l’afflux d’informations, va procurer un temps de répit pour effectuer l’organisation et le tri des souvenirs.
Le rôle actif du sommeil dans la mémorisation
En plus de ce rôle “passif”, par arrêt des sollicitations, le sommeil joue un rôle actif dans cette mémorisation. Durant les phases de sommeil profond, les ondes lentes qui parcourent le cerveau vont progressivement synchroniser les neurones. Cette synchronisation sélectionne les traces de mémoire pertinentes à conserver. En diminuant la force de toutes les synapses, elle éliminera les moins nécessaires. Ce processus d’élagage permet de revenir à un état d’équilibre en termes de dépense énergétique et d’utilisation de l’espace de matière grise disponible, limité par nature. Avec ce mécanismevous vous souviendrez ainsi des principaux événements de la journée passée. Vous aurez cependant oublié les petits détails !
Dans cette hypothèse, le sommeil ne serait donc pas le prix à payer pour notre capacité d’apprentissage. Ce serait plutôt un investissement pour la restaurer.
Dreem et la consolidation de la mémoire
Chez Dreem, cette théorie de consolidation de la mémoire fait partie de notre ADN. Le développement de notre premier produit, Dreem, est né de notre intérêt pour les travaux du laboratoire de Jan Born, publiés en 2013. Avec ses collègues, ce chercheur a en effet montré que la stimulation auditive peut encourager ce motif d’ondes lentes présent durant le sommeil profond. Nous avons alors imaginé un dispositif non invasif pour stimuler le sommeil profond et donc la consolidation de la mémoire déclarative. Il a ensuite fallu trois années de recherche, l’établissement de collaborations scientifiques de haut niveau et des tests sous contrôle médical pour vous offrir une solution pour améliorer votre sommeil, Dreem.